L’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) est montée au créneau pour dénoncer la décision du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), ordonnant la suspension, pour 90 jours, de toute couverture médiatique de l’ancien président de la République Joseph Kabila, ainsi que de sa formation politique.
Cette organisation, qui défend les intérêts des professionnels de la presse congolaise, a exprimé sa position dans un communiqué signé par son président, Kamanda wa Kamanda-Muzembe. L’UNPC y dénonce une dérive attentatoire à la liberté de la presse et d’expression.
Rappelant que le droit à l’information est garanti même en temps de guerre, l’UNPC affirme que les médias doivent rester des témoins critiques de leur époque, et non des cibles politiques.
À cet égard, elle invite le CSAC à faire preuve de plus de modération à l’égard des journalistes. Quant à ces derniers, elle les exhorte à faire preuve de professionnalisme et de patriotisme, dans un contexte où l’intégrité territoriale est menacée par le M23/AFC.