Lors d’une interview accordée à notre rédaction, le professeur Christophe Stueckelberger, Directeur général de l’École de Formation Électorale en Afrique Centrale (EFEAC), a lancé un appel fort en faveur du renforcement des conditions de travail face aux défis contemporains.
Pour lui, cette journée représente une opportunité unique de défendre le droit au travail dans un monde en pleine mutation technologique.
« Il est plus important que jamais de renforcer le droit au travail dans une période de fort remplacement de l’humain par les robots et l’IA, de rappeler les droits des travailleurs dans un monde avec une croissance autocracie qui menace les droits démocratiques aussi dans le monde du travail », a-t-il déclaré.
Dans la foulée, le professeur Stueckelberger a insisté sur la nécessité de protéger la dignité humaine. « Le 1er mai doit servir à protéger la dignité de l’être humains pour surmonter les violations, les viols, l’exploitation et l’oppression et de reconnaître que la nature est la plus grande “armée” de travailleurs avec les billions d’animaux et insectes sans lesquelles notre travail n’est pas possible et qui ont besoin de la protection », a-t-il souligné, avant de conclure : « Célébrons la solidarité entre les travailleurs humains et non-humains ! »
Il faut noter que la Journée internationale des travailleurs trouve son origine dans les luttes ouvrières du XIXe siècle, notamment les grèves du 1er mai 1886 à Chicago, où les travailleurs réclamaient la journée de huit heures. Le tragique événement de Haymarket, survenu dans ce contexte, a marqué l’histoire syndicale et conduit à l’instauration de cette journée mondiale de mobilisation par la IIe Internationale en 1889.
La Rédaction