Face à la crise sécuritaire et politique qui paralyse la République démocratique du Congo, le chef de l’État, Félix Tshisekedi, et le président honoraire, Joseph Kabila, sont invités à sceller la « paix des braves », estime Didier Mumengi, coordonnateur général du Pacte social ECC-CENCO pour la paix en RDC et dans la région des Grands Lacs. C’était lors d’un entretien accordé à la Radio Top Congo, ce lundi 28 avril.
Selon Didier Mumengi, les deux personnalités devraient conclure un pacte en faveur de la paix et de la réconciliation nationale, au nom de l’unité du Congo.
« Je demande encore une fois, humblement, au chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi de tendre la main de la paix, de la réconciliation nationale et de la solidarité à son prédécesseur, le président honoraire Joseph Kabila Kabange. Nous avons cette chance historique d’avoir en vie à la fois un ancien président et un président en exercice », a-t-il confié à ce média.
S’agissant de l’ancien chef de l’État, Joseph Kabila, Didier Mumengi a souligné qu’il ne devrait plus adopter une posture partisane ni choisir un camp. Après avoir dirigé la RDC pendant 18 ans, il est, selon lui, devenu un patrimoine national, appelé à se consacrer à la paix et à la cohésion nationale.
Dans la foulée, il a rappelé au président Tshisekedi la lourde responsabilité qui lui incombe de rassembler tous les Congolais.
« Je leur demande, à eux deux, de nous offrir cet exemple de paix pour ouvrir définitivement la voie à la réconciliation dans notre pays. J’adresse humblement ce message au président de la République : tendez la main de la paix des braves à votre prédécesseur », a-t-il poursuivi.
Et de conclure : « Quant au président Joseph Kabila, je l’invite à accepter cette main tendue, car c’est précisément en raison de son statut de sénateur à vie qu’il est considéré comme un patrimoine national ».
La Rédaction