Figurant parmi les caciques du parti politique Alliance pour le Changement (A.Ch), dirigé par l’opposant Jean-Marc Kabund, Ghislain Mwanji, président du Conseil politique national, est revenu sur le contexte ayant conduit à la création du parti.
Selon lui, cette formation politique s’inscrit dans une volonté de redynamisation de la classe politique congolaise, qu’il juge en manque d’ambition. Il s’est exprimé à ce sujet lors d’un entretien accordé à notre rédaction ce jeudi 24 avril.
« Trois ans d’existence, c’est d’abord trois ans de lutte, de résilience et de conviction », a-t-il déclaré, soulignant l’engagement indéfectible du parti en faveur de la refondation de la RDC.
Dans cette optique, le numéro deux de l’A.Ch a lancé un appel à la diaspora congolaise, l’invitant à adhérer à la vision du parti pour enclencher le développement tant attendu par les Congolais, à l’image de ce qui a été réalisé dans d’autres régions du monde.
« La diaspora a l’avantage de dépasser les frontières et de voir comment d’autres États, notamment en Europe, en Amérique ou en Asie se sont développés, alors même qu’ils ont une population inférieure à la nôtre et des ressources naturelles plus limitées », a-t-il expliqué.
Et de renchérir : « Nous mettons l’accent sur une nouvelle gouvernance, en vue de la refondation de l’État. »
Par ailleurs, en réaction au discours prononcé par le président national Jean-Marc Kabund à l’occasion de cette célébration, Ghislain Mwanji a conclu en insistant sur l’unité des forces vives du pays autour d’un projet qu’il considère comme cohérent, novateur et résolument tourné vers le peuple.
La Rédaction