Le retour de Joseph Kabila en République démocratique du Congo, par Goma dans la province du Nord-Kivu, a suscité de nombreuses critiques, notamment celle du président de l’Association Africaine des Droits de l’Homme (ASADHO), Me Jean Claude Katende, qui estime que cela vise à protéger ses intérêts économiques et financiers.
Pour lui, son retour en RDC ne changera pas grand-chose, comme ses dix-huit années passées à la tête du pays.
« L’ancien président a eu 18 ans pour transformer le Congo, mais il ne l’a pas fait. Ce qui le préoccupe est d’avoir à la tête du pays une femme ou un homme capable de protéger ses intérêts économiques et financiers, de plus en plus nombreux à travers notre pays », a déclaré Me Jean Claude Katende sur son compte X officiel.
Récusant la thèse émise par les caciques de l’homme de Kashamata, qui le présentent comme le principal acteur de la pacification de la partie orientale, Me Katende décrit Joseph Kabila comme un homme d’affaires, précisant qu’il n’est nullement motivé ni par le bien du Congo ni par celui des Congolais.
« Le Président Kabila est principalement un homme d’affaires qu’un leader politique motivé par le bien du Congo ou des Congolais », a-t-il expliqué.
À l’en croire, Félix Tshisekedi constitue une menace pour la prospérité des intérêts économiques et financiers appartenant à Joseph Kabila.
Dans la foulée, il a sévèrement critiqué la gouvernance de Félix Tshisekedi, qu’il considère comme irresponsable et dictatoriale, affirmant que la RDC est comparable à un navire sans direction.
« L’erreur du Président Tshisekedi est de n’avoir pas donné aux Congolais l’occasion d’oublier le Président Kabila, par une gouvernance responsable et démocratique du pays. Sept ans après sa prise de pouvoir, le Congo ressemble à un navire sans direction où la majorité des responsables politiques est préoccupée par l’enrichissement personnel que par le bien du pays », a-t-il regretté.
Face à cette situation, il appelle les Congolais à faire preuve de patriotisme face à ces acteurs qui ne travaillent pas pour l’intérêt général.
La Rédaction