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Olivier Kamitatu encourage le retour de Joseph Kabila en RDC : « La clé de notre stabilité et de notre avenir réside au cœur de notre pays »

Publié le 08/04/2025 à 20:42
Article écrit par Rabby LOKATE

Le retour imminent de Joseph Kabila en République démocratique du Congo suscite de nombreuses critiques au sein de la classe politique congolaise. C’est le cas du porte-parole du parti Ensemble pour la République, Olivier Kamitatu, qui considère ce retour comme favorable à la paix.

Pour lui, le président honoraire a choisi la partie orientale du pays car sa sécurité semble garantie, contrairement à Kinshasa.

« Le retour imminent de Joseph Kabila à Goma, ville emblématique de notre souveraineté nationale, porte un message clair : la résolution de la crise congolaise ne saurait reposer uniquement sur des interventions extérieures. La clé de notre stabilité et de notre avenir réside au cœur de notre pays », a écrit le porte-parole de Moïse Katumbi sur son compte X officiel.

Et de renchérir : « Cette démarche s’inscrit dans une logique plus vaste : celle d’un ancien président déterminé à faire valoir ses droits citoyens, dans un contexte où sa sécurité semble garantie, loin des tumultes de Kinshasa. »

En parallèle, Olivier Kamitatu critique sévèrement l’impartialité de la justice et l’état de droit en RDC, dénonçant les accusations non étayées de Tshisekedi à l’encontre de Joseph Kabila.

« Ce retour intervient alors que Tshisekedi a multiplié les accusations à son encontre, sans jamais produire de preuves solides. Cette absence de fondement soulève de graves questions sur l’impartialité de la justice et l’état de droit en RDC », a-t-il ajouté.

À cet égard, Olivier Kamitatu affirme que la présence de Joseph Kabila ouvre la voie au retour d’autres figures politiques exilées. Il évoque le refus du renouvellement de son passeport ainsi que celui de Moïse Katumbi par le pouvoir de Tshisekedi.

« À ce jour, Kinshasa persiste obstinément à refuser le renouvellement des passeports de Moïse Katumbi et de moi-même, une violation flagrante de nos droits fondamentaux et de notre liberté de circulation », a-t-il conclu.

La Rédaction



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