Alors que la clôture des consultations politiques initiées par le conseiller spécial en charge de la sécurité du président de la République, le professeur Désiré Eberande Kolongele, est prévue ce mardi 7 avril, plusieurs Congolais s’interrogent sur l’efficacité de cette démarche dans la résolution de la guerre persistante à l’Est de la République démocratique du Congo.

Parmi eux, un analyste politique ayant souhaité garder l’anonymat remet en cause la pertinence de cette table ronde, notamment en raison de l’absence des rebelles du M23/AFC. Pour lui, la non-participation de la majorité de l’opposition, qu’il considère comme un acteur clé dans la résolution du conflit, réduit considérablement l’impact de ces consultations. 

« La question que d’aucuns se posent est celle de savoir si ceux qui sont à la rébellion répondront par l’affirmative aux consultations ainsi amorcées. Le problème risque de demeurer entier, car la majorité de l’opposition congolaise n’a pas mordu à l’hameçon », a-t-il fait savoir.

En parallèle, cet analyste politique lance un appel aux autorités congolaises, tous bords confondus, les invitant à privilégier l’intérêt supérieur des Congolais victimes des atrocités depuis plus de trois décennies. Il plaide en faveur de la mise en œuvre d’une procédure inclusive, susceptible de pacifier durablement l’ensemble du territoire national.

La Rédaction