C’est une déclaration faite par un journaliste et analyste politique ayant requis l’anonymat, à propos de la prochaine rencontre qui se profile entre le pouvoir de Tshisekedi et la coalition AFC/M23, sous l’égide de l’émir du Qatar.
Pour cet analyste, cette table ronde d’importance capitale rassemblera des parties prenantes aux avis divergents.
« Le prochain round à Doha entre le gouvernement congolais et la délégation AFC/M23 s’annonce palpitant,… la recherche du compromis difficile voire complexe par le médiateur entre les belligérants qui affichent des positions diamétralement opposées », a expliqué cet analyste politique dans une interview accordée à notre rédaction.
Tout en rappelant que la coalition AFC/M23 est soutenue par ses bourreaux, notamment le Rwanda et l’Ouganda, il a révélé que les instigateurs de la rébellion ne renonceront pas aussi facilement à leur objectif, qui les a imposés sur le marché international grâce aux matières premières pillées dans l’Est de la RDC.
« Le Rwanda, pour ne citer que lui, ne pourrait en aucun cas se dessaisir de cet objectif qui a fait qu’il soit bien coté ce jour sur le marché international des matières premières et, par ricochet, lui permet de réaliser des investissements importants sur le plan des infrastructures diverses et autres réalisations phares », a-t-il renchéri, avant de préciser « qu’il n’y a aucun ombre de doute que la guerre menée dans l’Est de la RDC, depuis maintenant plus de trois décennies, est essentiellement à caractère économique ».
Face à cet état de choses, il appelle les autorités congolaises à ne pas échouer cette étape importante, soulignant que, sur le terrain, les belligérants sont visiblement en train de renforcer leurs positions en hommes et en armements, comme pour relancer les hostilités qui provoquent de nombreuses pertes de vies humaines.
La Rédaction