Le mouvement citoyen Justice en Action tient résolument à poursuivre sa lutte concernant le Genocost en République démocratique du Congo.

Il a exprimé sa volonté dans un plaidoyer consulté par notre rédaction ce mercredi 2 avril.

Selon le coordonnateur de Justice en Action, au-delà de l’appropriation de cette lutte, les autorités congolaises, à commencer par Félix Tshisekedi, doivent pérenniser la mémoire collective.

« Deux ans après, le GENOCOST est prononcé par la bouche des officiels congolais, source de joie pour nous, mais pas de satisfaction, car la lutte reste longue, des paroles aux actes. Des stèles, des lieux de commémoration, des musées sont nécessaires pour pérenniser la mémoire collective », a déclaré Emmanuel Mabunguta, coordonnateur de ce mouvement citoyen.

Face à l’appropriation du Genocost, ayant impliqué plusieurs activités, dont la reconnaissance de la lutte, la création d’un lieu de mémoire ainsi qu’une commémoration nationale en RDC le 2 août 2022, le mouvement Justice en Action préconise une série d’actions.

« Un moment de commémoration, un moment d’unité nationale et non de division ou d’accusation, un moment sobre ainsi qu’un moment d’interpellation de toute la communauté internationale sur le génocide qui s’exécute actuellement en RDC », a-t-il poursuivi.

Il faut noter que le président de la République, Félix Tshisekedi, a lancé ce lundi 31 mars une table ronde en vue de l’appropriation de la mémoire collective, qu’il souhaite placer sous le signe de l’unité nationale.

Plusieurs personnalités prennent part à ces assises afin d’élaborer des stratégies et des initiatives en faveur de l’appropriation du Genocost et de sa reconnaissance internationale.

La Rédaction