Contrairement à plusieurs figures de l’opposition, Jean-Marc Kabund, président national du parti Alliance pour le Changement (A.Ch), s’oppose fermement à un dialogue direct entre le pouvoir de Félix Tshisekedi et les rebelles du M23/AFC, sous l’égide du président angolais.
Selon le secrétaire général du parti, toute discussion directe avec les rebelles du M23/AFC ne peut être envisagée qu’après le retrait des forces militaires rwandaises du territoire congolais.
« Aucune négociation directe avec le M23 ne peut avoir lieu tant que le Rwanda n’a pas retiré ses forces militaires du territoire congolais », a déclaré Belly Mutono, secrétaire général de l’Alliance pour le Changement. Il a réaffirmé que la présence des troupes rwandaises constitue un obstacle majeur à toute initiative de dialogue.
Le parti A.Ch estime en outre qu’un dialogue direct avec les rebelles du M23/AFC mettrait en péril la position diplomatique de la République démocratique du Congo.
À cet égard, l’Alliance pour le Changement préconise l’organisation d’une table ronde entre le gouvernement congolais et le Rwanda du président Paul Kagame.
« Il est essentiel qu’un accord préalable soit conclu entre Kigali et Kinshasa afin de rendre possible un dialogue intercongolais », a ajouté Belly Mutono.
Par ailleurs, le parti dirigé par Jean-Marc Kabund a lancé un appel à l’ensemble des forces politiques ainsi qu’à la population congolaise à faire preuve de vigilance et de lucidité face à ce dialogue prévu le 18 mars prochain à Luanda, en Angola.
La Rédaction