Cette décision de Tshisekedi, qui suscite la joie des uns et le mécontentement des autres, évoque la réduction des crimes passibles de la peine de mort.
C’est dans ce contexte que Félix Antoine Tshisekedi est revenu sur la catégorie des personnes qui subiront la peine de mort, une épineuse sanction judiciaire qui divise l’opinion nationale et internationale.
Selon Tshisekedi, qui s’adresse au corps diplomatique lors de la cérémonie des échanges de vœux, la peine de mort ne va s’appliquer qu’aux présumés terroristes et traîtres au sein de l’armée.
« La République démocratique du Congo, en tant qu’État souverain, a clarifié les conditions strictes de son application, limitées uniquement aux cas de terrorisme et de trahison au sein de l’armée », a souligné Félix Antoine Tshisekedi.
Tout en confirmant son engagement envers les droits fondamentaux, notamment le droit à la vie, le président de la République a désapprouvé la prétendue exécution de cette sentence.
« Il est important de souligner qu’à ce jour, aucune exécution de cette mesure n’a été menée, témoignant de notre engagement à faire évoluer cette question dans un cadre réfléchi et respectueux des droits fondamentaux », a-t-il insisté.
Sachant que le ministre d’État de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, avait déclaré opérationnelle la peine de mort à l’endroit des bandits urbains jugés et condamnés à l’issue d’un procès forain, les déclarations prononcées par le chef de l’État congolais semblent être une bouffée d’oxygène pour les familles qui s’interrogent sur le sort de leurs enfants condamnés à l’épineuse peine de mort.
La Rédaction