Le président rwandais Paul Kagame est en quête d’un profond sommeil. Cela est provoqué par la montée en puissance des troupes congolaises, qui veulent reconquérir leurs terres occupées par les mouvements rebelles M23 et AFC.

Loin de contenir sa colère causée par les forces armées congolaises appuyées par les Wazalendo, le président rwandais a accusé Félix Antoine Tshisekedi de ne pas avoir remporté les deux dernières présidentielles en République démocratique du Congo. Il a affirmé que celui qui bloque le processus de paix entre le M23 et la RDC s’appelle Tshisekedi.

Comme une fumée qui se propage dans l’air, les accusations de Kagame ne sont pas restées lettres mortes, car elles ont rencontré la voix du gouvernement. Patrick Muyaya a épinglé les troubles comportementaux qui rongent le président rwandais de l’intérieur.

À en croire le ministre de la Communication et des Médias congolais, Paul Kagame n’est pas un exemple à suivre en matière de démocratie, qui est étouffée par le pouvoir en place.

« Élucubration, Vocifération et Logorrhée, L’élu de la terreur a endossé son rôle de blablateur aujourd’hui pour amuser son audience. Alors que dans son pays, tous ses hôtes savent que les élections se déroulent à huis clos, l’opposition est réduite au silence et que la presse est muselée », a rétorqué Patrick Muyaya. Il a sévèrement critiqué la campagne électorale rwandaise, qui connaît une forte répression.

Pour sa part, le président de la RD Congo, Félix Antoine Tshisekedi, ne manque pas de se féliciter des avancées démocratiques dites « inclusives ». Enfin, il a critiqué certains pays africains, dont les chefs ont pris en otage le processus électoral afin de demeurer en poste le plus longtemps possible.

« En RDC, nous avons fait le choix irréversible de bannir la dictature et de construire une démocratie véritablement inclusive », a-t-il déclaré devant le corps diplomatique dans le cadre des échanges de vœux.

Et de conclure : « Contrairement à d’autres pays où les élections s’apparentent à des répétitions d’un scénario pré-écrit avec des adversaires soigneusement choisis d’avance pour garantir un résultat inchangé, le processus électoral congolais est un espace ouvert où chaque voix compte, où chaque citoyen peut concourir et où l’opposition a sa place ».

Une réponse qui vient éclabousser les déclarations de Kagame, qui ne sait plus se tenir droit dans ses bottes.

La Rédaction.