Comme chaque année en République démocratique du Congo, la date du 16 janvier est marquée par des cérémonies en hommage au héros national, Mzée Laurent Désiré Kabila, assassiné quelques années après sa prise de pouvoir.
En effet, la commémoration de l’assassinat de Laurent Désiré Kabila était particulièrement marquée cette année dans les camps politiques. Du côté de l’opposition, les caciques de l’ancien président, Joseph Kabila, ont réitéré leur volonté de dire non à tout changement ou révision constitutionnelle.
Selon Ferdinand Kambere, cadre du Parti du peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), qui a réitéré les hommages de sa famille politique, le peuple reste formel contre toute démarche visant à changer ou modifier la constitution.
« 24 ans après le lâche assassinat de Mzee LDK, la population s’est encore mobilisée pour honorer sa mémoire pour son combat contre la dictature sous Mobutu… Et démontrer qu’aujourd’hui, le peuple est debout pour dire non à toute tentative de dérive dictatoriale en RDC », a tweeté Ferdinand Kambere.
Dans ce même registre, le sénateur Augustin Matata Ponyo, président national du Parti politique Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD), a tiré son chapeau à celui qu’il qualifie de « soldat du peuple ». Il a affirmé que le peuple congolais ne jure que par l’unité nationale contre toute forme de balkanisation.
« Hommage à Mzee Laurent Désiré Kabila, le Soldat du peuple. Le peuple congolais se rappellera toujours de votre combat pour sa libération de la dictature. “Ne jamais trahir le Congo”, votre mot d’ordre, continuera à raisonner dans la mémoire de toutes les générations des Congolais comme une flamme au profit de l’unité nationale », a-t-il écrit.
À noter que, malgré le silence de la présidence de la RDC quant à la date marquant le départ inopiné de l’un des locataires du palais présidentiel, Judith Suminwa Tuluka, Première ministre, a salué le combat de celui qui a précédé Félix Antoine Tshisekedi à la tête du pays.
La Rédaction