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Révision constitutionnelle : « Aucune disposition de la Constitution n’empêche monsieur Tshisekedi Tshilombo d’améliorer les conditions sociales du peuple congolais » (Opposition)

Publié le 20/11/2024 à 18:48
Article écrit par Rabby LOKATE

Dans une déclaration commune lue ce mercredi 20 novembre à Kinshasa, des leaders de l’opposition ont critiqué Félix Tshisekedi pour son incapacité à résoudre les problèmes socio-économiques du peuple congolais.

Selon le communiqué consulté par notre rédaction, l’amélioration des conditions sociales et la résolution des problèmes sécuritaires ne nécessitent aucunement une révision ou un changement de la Constitution.

« Aucune disposition de la Constitution n’empêche monsieur Tshisekedi Tshilombo d’améliorer les conditions sociales du peuple congolais, notamment en garantissant une rémunération décente pour nos militaires, policiers, enseignants, médecins et autres fonctionnaires de l’État (…), en récupérant Bunagana et la centaine d’autres localités occupées par le M23, en mettant fin à la guerre à l’Est ainsi qu’à l’insécurité généralisée dans le pays », a déclaré Emmanuel Shadari, secrétaire permanent du Front Commun pour le Congo (FCC).

De manière unanime, les leaders de l’opposition dénoncent les propos tenus par le président de la République démocratique du Congo, en les qualifiant de mensonges, notamment lorsqu’il affirme que la paternité de la Constitution congolaise revient à des étrangers.

« Contrairement aux affirmations mensongères de monsieur Tshisekedi prétendant que la constitution du 18 février 2006 serait l’œuvre des étrangers, celle-ci est issue du travail des congolais réunis à Simisimi dans la ville Kisangani », ont déclaré les opposants. 

Ils martèlent également : « Elle a été rédigée par le Parlement congolais et adoptée par le peuple au référendum dans sa très grande majorité exprimée à 85% ; elle est l’expression de notre souveraineté nationale et ne constitue en aucun cas une imposition, ni des belligérants, ni des puissances étrangères ».

En somme, les secrétaires généraux des partis politiques affiliés à Joseph Kabila, Moïse Katumbi, Martin Fayulu et Matata Ponyo ont, à la lumière de l’article 214 alinéa 2 de la Constitution, rappelé qu’aucun millimètre du territoire national ne peut être cédé à quiconque sans l’accord préalable du peuple congolais, consulté par référendum.

La Rédaction



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