Lors d’un meeting tenu à la Place de la Poste à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, a annoncé des sanctions contre les propagateurs de fausses rumeurs visant à manipuler le peuple congolais.
Félix Tshisekedi a rappelé que la liberté d’exprimer ses opinions est garantie, mais qu’elle ne doit en aucun cas conduire à des divisions ou des conflits entre les Congolais.
« Ceux qui vont vouloir manipuler notre population vont être exposés face à la justice et à des poursuites. Le débat est permis, et je l’accepte sans problème, mais la manipulation est interdite, surtout lorsqu’elle est destinée à la subversion, à monter un groupe de Congolais contre d’autres Congolais » a-t-il révélé
À noter que cette déclaration intervient dans un contexte de vives réactions suscitées par l’annonce de la création, en 2025, d’une commission nationale chargée d’élaborer une nouvelle Constitution adaptée aux réalités du pays. Parmi ces réactions, l’opposant Delly Sesanga et ses partisans ont manifesté contre toute modification de la Constitution ou un éventuel troisième mandat pour l’actuel chef de l’État.
La Rédaction