Les éloges du président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), Christian Bosembe, à l’endroit du président de la République ont suscité une vague d’indignation, tant dans la corporation des professionnels des médias qu’au sein de l’opinion publique.

En effet, plusieurs journalistes n’ont pas caché leur mécontentement face aux propos de Bosembe, qu’ils qualifient de flatteurs, dans le cadre de la célébration de la 32e Journée mondiale de la liberté de la presse.

Parmi eux, le journaliste Ben Kapuku a dénoncé un discours qui ternit la crédibilité de cet organe d’appui à la démocratie. « Ce genre de déclaration ne fait que ternir la crédibilité du CSAC, une institution qui, au lieu de défendre les journalistes, se livre à des éloges creux. Ce n’est pas le rôle d’un régulateur… », a-t-il confié à notre rédaction.

Dans la foulée, Yves Buya, l’un des journalistes ayant expérimenté l’incarcération de façon injuste sous le pouvoir de Tshisekedi, exhibe des images pour recadrer le président du CSAC. « Christian Bosembe, me voici à Makala ! Nous sommes en 2022. Pourquoi vouloir mentir à Fatshi ? », s’interroge-t-il.

Dans le même registre, plusieurs journalistes ont rappelé au pouvoir en place les bavures policières subies par le journaliste Patient Ligodi, l’emprisonnement du journaliste Stanis Bujakera durant l’exercice de sa profession, ainsi que le meurtre du journaliste Patrick Adonis.

La Rédaction