Les griefs contre l’ancien Premier ministre Matata Ponyo ressortent du placard à travers une nouvelle invitation à comparaître devant la Cour constitutionnelle.

Face à la relance du procès Bukangalonzo, qui survient dans un contexte de crise politique et sécuritaire aiguë dans le pays, l’opposant Moïse Katumbi estime qu’il s’agit d’une violation scandaleuse des règles élémentaires du droit.

Selon le président du parti Ensemble pour la République, la Cour constitutionnelle, qui avait jadis déclaré son incompétence, devrait obtenir l’autorisation de l’Assemblée nationale pour poursuivre Matata Ponyo, en raison de ses immunités.

« En effet, poursuivi pour les mêmes faits, la Cour constitutionnelle s’était déjà déclarée incompétente. Si, par acharnement, il serait poursuivi pour des faits nouveaux, une autorisation préalable de poursuites est requise, comme à ce jour, l’ancien Premier Ministre est député national et donc bénéficie des immunités », a écrit Moïse Katumbi sur son compte X officiel pour dénoncer l’acharnement de la Justice.

L’opposant congolais a qualifié ce procès de farce judiciaire, soulignant que, concernant le procès Bukangalonzo, le droit est « piétiné et torturé au profit d’une volonté politique ».

Par ailleurs, Moïse Katumbi a rappelé que la République démocratique du Congo ne connaîtra pas son âge d’or à travers des règlements de comptes utilisant la Justice contre les Congolais qui n’applaudissent pas le pouvoir en place.

La Rédaction