Depuis la ville de Genève, capitale de la Suisse, où il fait partie de la délégation conduite par la Première ministre Judith Suminwa dans le cadre du segment de haut niveau de la 58ᵉ session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des Médias, n’a pas dérogé à son rôle de porte-parole du gouvernement face aux propos tenus par Joseph Kabila, ancien président de la RDC.

Selon Patrick Muyaya, le président honoraire a manqué de compassion et de solidarité envers les Congolais qu’il a dirigés durant dix-huit ans.

« Un ancien chef d’État, ses premiers mots devraient d’abord être des mots de compassion, de solidarité pour des compatriotes qu’il a eu à diriger pendant de très très longues années », a-t-il déclaré dans un duplex sur TV5 Monde.

Et d’ajouter : « Il est militaire, il aurait pu travailler pour que nous puissions avoir une armée totalement débarrassée des infiltrés ».

Face à cette situation, le porte-parole du gouvernement a réitéré le vœu des autorités de mettre fin aux atrocités qui sévissent dans l’Est du pays depuis plusieurs décennies.

« Nous voulons régler des problèmes qu’il aurait pu régler durant ces 18 années de pouvoir, et donc nous nous focalisons sur les différents fronts militaires, diplomatiques, économiques, judiciaires et médiatiques », a-t-il souligné.

Par ailleurs, le ministre de la Communication et des Médias a salué la bravoure des Wazalendo, groupe de jeunes Congolais qui luttent farouchement pour la reprise des territoires occupés par la coalition M23-RDF.

La Rédaction