Cela fait plusieurs jours que le président de la République, Félix Tshisekedi, a nommé Désiré Cashmir Eberande Kolongele au poste de conseiller spécial en matière de sécurité.

Cette nomination fait partie des plusieurs annonces lues par la porte-parole du chef de l’État, Tina Salama, sur la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), dans la nuit de mercredi à jeudi dernier.

En effet, plusieurs voix se sont élevées pour critiquer ce changement au sein de l’entourage de Félix Tshisekedi, dans un contexte où la RDC est agressée dans sa partie orientale par l’armée rwandaise et les rebelles du M23_AFC.

À côté de ces voix figure celle d’un expert en communication politique qui a attiré l’attention de notre rédaction. Selon cet expert, qui a requis l’anonymat, Félix Tshisekedi aurait dû nommer une personnalité issue des services de sécurité et de défense.

Tout en rappelant les principales missions d’un conseiller en charge de la sécurité – qui sont, entre autres, de coordonner et d’orienter, sous l’égide du Président de la République, les activités de l’ensemble du système du Conseil national de sécurité –, cet analyste politique estime que cette décision n’est pas le fruit d’un processus décisionnel rigoureux.

« Une telle mission exige non seulement une expertise avérée et une expérience solide, mais également un carnet d’adresses étoffé, tant au sein des services nationaux qu’à l’international », a-t-il expliqué.

L’expert a affirmé que, malgré son parcours brillant, notamment dans le domaine du droit des affaires, celui qui devrait suivre de près les faits et gestes du président de la République a été secoué deux fois de suite par une maladie cardiovasculaire.

À l’en croire, seul celui qui répond aux exigences des renseignements et de la sécurité doit assister le chef de l’État à ce poste stratégique.

Par ailleurs, il a alerté les autorités exécutives sur les déclarations des rebelles du M23_AFC, qui ne jurent que par la prise en otage de la ville de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, après la tenue de leur premier meeting, ce jeudi 6 février 2025, devant les habitants de Goma.

La Rédaction