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Félix Tshisekedi met en garde la population à Isiro : “Qu’on ne vous dise pas qu’on a déjà commencé des réflexions pour diviser le peuple congolais à propos de la Constitution, c’est faux”

Publié le 01/12/2024 à 16:33
Article écrit par Rabby LOKATE

Dans le cadre de sa tournée, le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, s’est rendu à Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uélé. Devant les habitants de cette région, Félix Tshisekedi a attiré l’attention des Congolais sur les discours tenus par l’opposition, notamment au sujet d’un éventuel changement ou d’une révision de la Constitution.

« Qu’on ne vous dise pas qu’on a déjà commencé des réflexions pour diviser le peuple congolais à propos de la Constitution : c’est faux. Je suis là pour être vigilant et m’assurer que personne ne vienne mentir au peuple congolais », a précisé Félix Tshisekedi à Isiro.

Le président a également clarifié ses intentions concernant la modification de la Constitution, une initiative qualifiée par l’opposition et certains mouvements citoyens de tentative de briguer un troisième mandat.

Selon Tshisekedi, la Constitution actuelle, rédigée avec l’implication d’experts étrangers, viserait à maintenir le pays dans une situation de fragilité.

« Je ne veux pas que quiconque interdise au peuple congolais de réfléchir sur cette question qui concerne leur pays. L’objectif poursuivi par les ennemis est de nous empêcher de réfléchir sur la Constitution. Cette Constitution, comme je vous l’avais dit, est le fruit d’intelligences venues de l’étranger pour maintenir la RDC dans un état fragile », a-t-il déclaré, répétant ces propos pour éclairer davantage la population congolaise.

Enfin, Félix Antoine Tshisekedi a exhorté les habitants du Haut-Uélé à s’approprier la question de la Constitution, en vue d’un éventuel changement ou d’une révision.

« La tâche sera confiée aux enfants du pays pour bien la lire, l’examiner, et voir ce qu’il faudra améliorer. Une fois terminé, elle vous sera présentée, peuple congolais, parce que c’est vous le souverain primaire. Que personne ne vienne vous tromper, qu’il soit politicien, prêtre ou pasteur. Vous avez le droit d’examiner votre propre Constitution et de décider de ce qui est bon ou mauvais dedans », a-t-il conclu.

La Rédaction



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