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Delly Sesanga à Félix Tshisekedi : « Les menaces, les mensonges ne feront reculer nullement le peuple congolais »

Publié le 17/11/2024 à 11:45
Article écrit par Rabby LOKATE

L’opposant Delly Sesanga a balayé d’un revers de main le discours du président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, tenu à la place de la Poste de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga.

Selon Sesanga, le peuple congolais est prêt à tout pour refonder une République, un État au service de l’intérêt général. Pour cela, il ne reculera en aucun cas face aux sanctions annoncées par Félix Antoine Tshisekedi, qu’il qualifie de menaces et de mensonges.

« Les menaces, les mensonges ne feront reculer nullement le peuple congolais, et vous aurez au-devant de vous tous les patriotes qui veulent aujourd’hui que le Congo devienne à jamais une République, un État au service de l’intérêt général », a rétorqué Delly Sesanga, après le meeting de Félix Tshisekedi à Lubumbashi.

En outre, le président du parti politique La Refondation de la RD Congo a souligné que Félix Tshisekedi manipule le peuple en lui faisant croire que c’est la Constitution qui retarde l’amélioration de la condition sociale des Congolais et bloque la création d’emplois pour les jeunes. Il affirme que le changement aspiré par le peuple congolais relève de la volonté et de la compétence politique du chef de l’État.

« La manipulation, Monsieur le Président de la République, c’est lorsque vous essayez de faire croire que c’est la Constitution qui vous empêche d’améliorer la condition sociale des Congolais, d’accroître leur pouvoir d’achat, de créer des emplois pour les jeunes, de fournir de l’eau, de l’électricité, de construire des routes, des hôpitaux et des écoles de qualité pour tous les Congolais », a-t-il ajouté.

Et de conclure : « La manipulation, Monsieur le Président de la République, c’est lorsque vous essayez de faire croire encore que c’est la Constitution qui vous empêche de ramener la paix à l’Est et de recouvrer la souveraineté sur les territoires occupés, alors qu’en réalité vous bénéficiez de pleins pouvoirs et de tous les moyens consacrés par notre Parlement à la lutte contre ce fléau qui déchire notre pays, sans pour autant, à ce jour, produire des résultats concrets. »

La Rédaction

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